Depuis que le monde est monde, le sexe est non seulement source intarissable de pognon, mais également une valeur sûre pour des trocs de toute nature. Le sexe comme monnaie d’échange n’est d’ailleurs pas propre au genre humain et le règne animal y est également assujetti, chez certaines espèces, notamment les primates. Les guenons et les jeunes singes mâles ont souvent recours à cette tactique pour survivre et c’est en offrant des faveurs sexuelles qu’ils obtiennent protection et nourriture.

L’être humain, pour sa part, monnaye le sexe depuis des millénaires. La prostitution, sacrée ou pas, a sans doute généré les plus grands bénéfices financiers de l’histoire du monde. Le fait est que l’homme ne peut tout simplement pas résister à la tentation et que s’il peut payer pour obtenir un produit de nature sexuelle, il ne rechigne jamais à mettre la main à la bourse. Mais depuis quelques décennies, le business du sexe est non seulement florissant comme jamais, mais il est si diversifié que nous y sommes comme dans un SEXYLAND accessible à tous. Et c’est une vraie machine à cash $$$

Le plus récent coup de pognon associé au sexe est sans aucun doute l’offre singulière d’une jeune californienne du nom de Natalie Dylan, en 2009. La Lolita propose alors aux enchères sa virginité. La légende dit qu’un inconnu lui aurait proposé la somme de 3,8 millions de dollars, ce qui entre nous est plutôt cher payé pour un hymen. Comble de l’arrogance, la jolie vierge aurait refusé…

Certains hommes ne se contentent pourtant pas d’une seule femme et ils entretiennent des sérails extrêmement coûteux. Or ce serait le roi français Louis XV qui aurait dépensé le plus d’argent pour la charge annuelle de son harem personnel, frais que l’on estime aujourd’hui à l’équivalent de 13,5 millions d’euros. De quoi subventionner quelques programmes sociaux…

Dans la série "offres de services les plus chers du monde", c’est à une Montréalaise (Nathalie McLennan), connue sous le pseudonyme de Natalia que revient la palme : 2 000 $/heure. Devenue escorte de luxe sous l’égide du Roi des Proxénètes de New York (Jason Itzler), elle compte parmi ses clients le gratin des stars en tous genres : athlètes, rockeurs, acteurs et, évidemment, politiciens !

Pour le plaisir et la convoitise des dames, sachez que le soutif le plus extravagant au monde vaut la modeste somme de 15 millions de dollars US. Confectionné par les créateurs de Vitoria’s Secret, il est serti de diamants et de rubis.

L’industrie du sexe se porte donc très bien, tellement bien que l’on croit que ses retombées économiques approchent les 97 milliards de dollars US annuellement à travers le monde. La Chine à elle seule cartonne en générant 27,40 milliards, suivie de près par la Corée du Sud avec 25,73 milliards, talonnée par le Japon avec 19,98 milliards et les États-Unis avec 13,33 milliards. Ces quatre grands consommateurs de pornographie sont une mine d’or pour les producteurs de sexe à la carte.